Premières soeurs bénignoises et togolaises

Une première jeune béninoise désire entrer. En 1967 Augustine Lokossa fait sa demande pour entrer au noviciat de la Congrégation. Et c’est en France qu’elle vient se former. S. Augustine s’engage en 1969.  S. Rosalie Hounkpè et S. Geneviève Vignondé, toutes trois du Bénin, demandent elles aussi à se joindre aux Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus. Elles font leur engagement en 1971. Puis S. Marie Aghbovon, togolaise, en 1972 et S. Marie Assenam, également togolaise, en 1973

S. Augustine Lokossa

S. Rosalie Hounkpè

S. Geneviève Vignondé

S. Marie Aghbovon

S. Assenam Olesse

Parcours des premières Filles de la Charité
originaires de l’Afrique de l’Ouest

Les cinq premières sœurs et à la suite d’autres jeunes filles ont fait  leur Noviciat et prononcé leur vœux à la maison Mère des Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus, en France.
En 1986, deux jeunes filles Pierrette Tovolou et Yvette Nutsugan,  en France depuis deux ans pour leur initiation à la vie religieuse, demande à Mère Marie-Anne Gendron de leur permettre d’aller faire leur stage apostolique dans leur pays avant leurs premier engagement. Elles reviennent donc au Bénin, sous la responsabilité de S, Geneviève Perrault, une française en charge de la formation et nommée régionale. Après leurs stages apostoliques au Togo et au Bénin, elles feront les vœux en 1987, le jour de la fête du Sacré-Cœur au monastère de l’Etoile à Parakou .

Ce fut une étape importante pour le début de la formation des candidates à la vie religieuse au Bénin. Les 1ères  novices formées en Afrique débutent leur formation le 12 sept 1988. En 1989 que Sr Rosalie Hounkpè,  béninoise, devient Maîtresse des novices après un an de formation destinée aux Maîtresses de formation, à Moudasso au Burkina et un an à Chevilly Larue, en France.

Aujourd’hui, il n’y a plus de missionnaires au Bénin-Togo ; les sœurs béninoises, togolaises et congolaises, bien formées ont pris la mission des FCSCJ en main.

Le regroupement de Filles de la Charité est institué Région, en 1986 avec Sœur Geneviève Perrault comme représentante de la Supérieure générale. Puis  cette responsabilité est confiée à S. Augustine Lokossa  en 1992. En 2001, S. Geneviève Vignondé  lui succède mais la structure est devenue Province et prend le nom de Province d’Afrique de l’Ouest. S. Anne Marie Lokossa est nommée  Provinciale en 2004. En 2013, arrivant au terme  de son mandat, elle est remplacée par S. Yvette Nutsugan, puis en 2019, S. Julie Djago assume cette responsabilité.

Les premières jeunes filles qui veulent s’engager chez Les Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus,  après avoir fait leur année canonique de Noviciat en France, font leur stage de seconde année au Bénin, sous la responsabilité de S, Geneviève Perrault, française. C’est  en 1989 que Sr Rosalie Hounkpè,  béninoise, devient Maîtresse des novices après un an de formation destinée aux Maîtresses de formation, à Chevilly Larue, France. Le noviciat s’installe à Parakou, où les 1ères  novices formées débutent leur formation le 12 sept 1988.
En 1974  , on compte 21 religieuses Françaises et 5 Béninoises et Togolaises en Afrique de l’Ouest. En 1999, nous comptons 34 Filles de la Charité originaires de l’Afrique de l’Ouest. sœurs autochtones. En 2012, S. Jeannine Grellier est la dernière Française à retourner dans son pays.

Le regroupement de Filles de la Charité est institué Région, en 1986 avec Sœur Geneviève Perrault comme représentante de la Supérieure générale. Puis  cette responsabilité est confiée à S. Augustine Lokossa  en 1992. En 2001, S. Geneviève Vignondé  lui succède mais la structure est devenue Province et prend le nom de Province d’Afrique de l’Ouest. S. Anne Marie Lokossa est nommée  Provinciale en 2004. En 2013, arrivant au terme  de son mandat, elle est remplacée par S. Yvette Nutsugan, puis en 2019, S. Julie Djago assume cette responsabilité.

Fondation au Burkina Faso

À Tenkodogo

Monseigneur Prosper Kontiébo est le premier évêque du tout nouveau diocèse de Tenkodogo.

Il a été installé dans ses fonctions, le 2 juin 2012, au cours d’une cérémonie religieuse à la Cathédrale Marie-Reine.

Initiative de Mgr Kontiébo

Le 5 janvier 2015, Monseigneur Kontiébo, évêque de Tenkodogo, par appel téléphonique, exprime à la provinciale de l’Afrique de l’Ouest sont désir d’avoir comme collaboratrices des FCSCJ pour l’enseignement dans un collège qu’il veut ouvrir.

La Supérieure générale autorise la provinciale, S. Yvette Nutsugane à faire une visite de reconnaissance à Tenkodogo. Au mois de mars de la même année, une seconde visite de 4 jours à l’évêque de Tenkodogo permet à la S. Yvette de faire le tour du diocèse du Burkina qui venait d’être créé et de découvrir ses besoins. La veille de son départde Tenkodogo, dans une assise avec l’évêque pour faire le point, S. Yvette choisit le lieu d’implantation de la nouvelle mission. Deux autres visites faites avec une conseillère provinciale et une sœur aînée, confirmeront le choix du lieu.

Ouverture d’une communauté

au Burkina Faso en 2017


Une réponse positive à cet appel lancé il y a quelque temps  a beaucoup réjoui Mgr Kontiebo, comme il l’exprime dans sa lettre du mois d’avril :
“C’est avec joie que nous avons accueilli votre mail du 05 avril 2017, nous annonçant un accord favorable à notre demande d’implantation de votre Congrégation à Tenkodogo.

“Nous rendons grâce à Dieu le Père par l’Esprit saint qui est toujours à l’œuvre pour faire étendre son règne par la présence et l’action de ses fils et filles.
En effet la présence des Filles de la Charité du Sacré Cœur de Jésus contribuera à faire connaître et aimer le Cœur de Jésus au Burkina Faso, et particulièrement dans notre diocèse. Dès lors nous nous mettons à l’œuvre pour l’accueil des FCSCJ qui nous arriverons bientôt.”

Les Fondatrices à Tenkodovo, Burkina Faso

S Clémentine Arawo, S. Edwige Rasoa, S. Monique Lattah, S. Claudine Mananjara

Une communauté internationale s’ouvre en septembre 2017 avec quatre sœurs
pour prendre en charge un collège, avec une classe de 6ème
pour la première année d’opération.

De la Province d’Afrique de l’Ouest : S Clémentine Arawo, du Bénin, directrice et enseignante et S. Monique Lattah Togolaise, secrétaire et trésorière;

de la Province de Madagascar : S. Edwige Rasoa, enseignante et S. Claudine Mananjara, services communautaires et pastorale.”

La Parole aux soeurs de la première heure

« Nous avons foulé le sol burkinane le 30 août 2017,  pour les unes et le 2 septembre pour les autres. Nous étions contentes de nous rencontrer si diverses pour une même mission au nom du même Christ pour faire connaître et aimer le Sacré-Coeur. Chacune avait lu au cours de notre première réunion communautaire sa lettre de mission: S. Edwige Rasoa comme responsable de communauté et intervenante au collège pour enseigner les SVT ( Science de la Vie de la Terre), S. Claudine pour le service communautaire et la catéchèse, S. Monique comme secrétaire/économe au collège, puis S. Clementine comme directrice du collège catholique St François Xavier de Belsé, qui devient maintenant le Lycée privé du même nom.

Les premiers mois nous avons appris à nous connaître et à vivre ensemble en mettant le Christ au centre de notre quotidien.

Nous avons été bien accueillies par toute la hiérarchie sociétale de Tenkodogo: l’évêque et ses prêtres, le roi de Tenkodogo, le chef de notre quartier, la communauté écclésiale de base, la paroisse, les parents d’élèves, le gouverneur, le haut-commissaire, le directeur régional. Bref vraiment ce fut un accueil officiel.

Nous avons commencé l’école avec à peine cinq élèves inscrits puis, en octobre nous avions 32 élèves. Ce fut très dur au début. Mais comme pour nos Fondateurs de la Bonne Œuvre à ses débuts, nous nous sommes accrochées à la Providence, pour la Gloire de Dieu. La providence fut avec nous, et en juin 2020, nous sommes déjà un lycée de 200 apprenants..Que Dieu soit béni!

Nous étions confortées par nos supérieures, tant provinciale que générale au cours de leurs visites et par leurs appels téléphoniques. Qu’elles soient bénies par le divin Coeur.

Nous avons été secouées par les attaques terroristes, mais pas démolies. Oui combien d’attaques terroristes autour de nous! Une situation politique inquiétante, mais nous avons choisis le divin Coeur pour refuge

Nous rappelant même que notre nom trace un programme de vie, notre nom est une éternité et l’éternité est sans crainte. Nos Fondateurs sont avec nous. »

 

La Communauté de Tenkodogo
par S. Clémentine Arawo, fcscj
Juin 2020